La nuit, il se ferme. Derrière sa paupière le fourmillement des sites, blogs, e-mails se poursuit en une danse proche de la sarabande.
Le matin il s'ouvre. Bleu d'abord, puis différent suivant l'humeur du moment. Un tableau, des coquelicots, un arbre de Noël.
Mais peu importe ce qui apparaît sur l'iris géant, seul compte ce que l'on y apprend.
Un flot ininterrompu de mensonges et de vérités, d'approximations de toute sorte sur de multiples sujets. Flot d'une rivière en crue où se bousculent des musiques, des images, des coups de gueule, des rêves, des folies. Monseigneur Google est aux commandes. Il sait tout, engrange tout, dévoile tout, ne préserve rien.
1 commentaire:
A mon tour de déposer une "lettre" dans ta boîte aux mails:
tes premiers pas sont bien les tiens, on reconnaît ta griffe!
Continue ainsi:à écrire quelques lignes, quelques mots, tu apprivoiseras sans doute de nouveau le flot d'une nouvelle ou celui d'un roman...
Je ne me souviens pas exactement de l'expression, mais il me semble qu'il y en existe qui disent à peu près ceci "C'est avec de petits ruisseaux qu'on fait de grandes rivières".
Et maintenant que tu as commencé, je vais venir te lire régulièrement pendant mes longues heures d'attentes alors... abreuve ton blog, laisse-toi aller à toute forme d'inspiration et d'observations!
Bisous****
Delphine
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